L’Afnor publie les résultats de la dernière enquête sur ‘Les coûts de la non qualité dans l’industrie‘. Il en ressort que les entreprises peinent à mesurer ces coûts, par manque de temps, difficultés techniques, ou liées au facteur humain.
Les réponses passent par la capacité à développer des indicateurs en commençant par les indicateurs clés facile à mesurer, complétés par des indicateurs qualitatifs, en élargissant le champ des parties intéressées concernées, et en mettant en place un suivi régulier.
Certains, comme ceux relatifs aux faiblesses managériales (non mesurées pour 60% des répondants), nécessitent d’impliquer tous les acteurs, et notamment le personnel pour faciliter le partage d’informations.
La version 2015 de l’ISO 9001 contribue à renforcer la réflexion sur les risques et opportunités, apport indiscutable dans l’anticipation et le pilotage par la direction de l’entreprise, en restant vigilant sur les actions à mettre en oeuvre face à ces risques et opportunités, et l’évaluation de leur efficacité.
Le système de management et ses objectifs doivent être remis en perspective au regard du contexte évolutif de l’organisation. La gestion de la connaissance, et la capacité à mobiliser la ressource en interne, sont au coeur du dispositif de management de la qualité. Enfin, le champ des parties intéressées, outre le client, doit également intégrer les fournisseurs, pour lesquels l’évaluation et la surveillance des performance sont un facteur clé.