L’audit énergétique, c’est 20 à 30% d’économies

AFNOR Energie publie une nouvelle étude qui passe en revue les enseignements de 72 audits énergétiques reposant sur la norme volontaire EN 16247.

Le décret d’application du 24 novembre 2014 de la loi du 16 juillet 2013 rend obligatoire, tous les 4 ans, un audit énergétique pour les entreprises de plus de 250 salariés ou cumulant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 M€ et un total de bilan supérieur à 43 M€.

L’étude AFNOR met en lumière un gisement de 20 à 30 % d’économies en moyenne sur les bâtiments et/ou sur les procédés industriels.

Les préconisations de l’auditeur s’articulent sur les 3M (Matériel, Mesure et Management). Toutefois, 88 % des actions se focalisent sur le matériel et seulement 12 % sur le management et la mesure. Sur ces deux derniers axes, la mise en place d’un plan de mesure et d’une démarche de management de l’énergie ISO 50001 prend  alors tout son sens pour valoriser les résultats de l’audit énergétique dans une dynamique d’amélioration continue.

Lien vers létude AFNOR

Retrouvez-nous au Salon Pollutec

Le salon Pollutec 2016 ouvre ses portes à Lyon du 29 novembre au 2 décembre. ALTICIME sera présent sur les 4 jours.

Venez-nous rencontrer sur notre espace dans le Village de l’Ingénierie qualifiée (OPQIBI)

Hall 4, Allée K, Stand 160,

pour échanger, exprimer vos besoins et découvrir notre offre.

Nous mettons à disposition une invitation sur simple demande de votre part auprès de fgirod@alticime.net.

bandeau-pollutec

Les pratiques internationales de management de l’énergie

etude-afnor-performance-energetique-iso-50001L’AFNOR a actualisé en 2017 son étude internationale sur les pratiques de management de l’énergie parue fin 2015. 94% des 185 organismes certifiés ISO 50001 déclarent recommander le référentiel, vu comme un outil d’accompagnement de la démarche.

Outre l’obtention d’une certification, les éléments déclencheurs les plus cité de la démarche sont :

  • la nécessité de faire des économies financières à travers une gestion de l’énergie,
  • la stratégie de l’entreprise,
  • les subventions et aides financières proposées,
  • la hausse des prix de l’énergie et/ou du carbone (passée et/ou future),
  • structurer et rationaliser l’existant.

Les bénéfices financiers reconnus de l’outil sont de mieux identifier les zones de consommation d’énergie. Les bénéfices non financiers sont principalement liés à la mise en place de vecteurs de progrès sur la durée, de hiérarchisation d’actions stratégiques, et de montée en compétences du personnel.

Un tiers des organisations consultées ont vu leurs résultats, en terme de retour sur investissement, dépasser leurs espérances, et plus de 50% déclarent une économie sur leur facture énergétique comprise entre 5 et 30%.

Lien vers l’étude